dimanche 9 juin 2013

34 - Conte de Noël


Gérard Lebrun est un parfait abruti : quarante deux ans, marié, trois beaux enfants, un gros chien, un travail stable de cadre moyen dans l'alimentation industrielle, une maison Phénix achetée à crédit, voiture de série rutilante, télévision écran plat dernier cri, quelques convictions politiques modérées, deux ou trois hobbies à la mode, plein de rêves de vacances aux Seychelles dans la tête. Bref, une tête bien modelée pour une destinée sans surprise.

Gérard Lebrun s'affaire aux préparatifs de Noël. Boudin blanc, cadeaux, dinde, champagne, chocolats, musique de discothèque... Petit bonheur annuel sous le toit familial de la zone résidentielle où s'accroche un Père Noël gonflable indifférent aux autres rouges pantins qui l'entourent.

Suspendu aux gouttières, étendu sur les tuiles, escaladant de mille façons maladroites, étranges et peu orthodoxes cheminées, murs de crépit, balcons surplombés d'antennes paraboliques, le peuple de clones à barbe blanche se gèle joyeusement les guirlandes en attendant d'être relégué dans les remises ou à la poubelle, une fois accomplies les saintes saturnales. Quelques-uns pourriront sur les toits, oubliés jusqu'en février.

Gérard Lebrun est heureux. Heureux de son petit bonheur à lui, sans exigence ni souci, entouré de Pères Noël de toutes sortes : des petits, des géants, des moyens, des grandeur nature, des en chocolat, des en plastique, des en guimauve, des en chair et en os... Et même, paradoxe des paradoxes de cette société de consommation qui ne consomme même plus ses surplus, des en sucre non comestible !

Tonnerre dans le cosmos ! La foudre s'abat sur la petite tête de Gérard Lebrun, modeste mortel propriétaire d'une de ces maisons alignées en zone d'habitation urbaine. Pétrifié par la grâce à quelques heures du réveillon de Noël, Gérard Lebrun sent l'éclair de la Vérité le traverser.

Lueur autrement plus fulgurante que celles qui l'entourent... Au pied du sapin qui, imperturbable, clignote depuis trois semaines d'un bonheur égal dans le salon, rivalisant avec l'illumination de l'écran plasma de la télévision allumée en permanence, Gérard Lebrun décide d'entrer dans les ordres. Qui comprendra les voies du Ciel ? Des larmes de joie tombent sur la moquette achetée en promotion.

A la minute même l'abruti de naissance miraculeusement mué en âme éveillée prend la décision de se retirer du monde, abandonnant réveillon, sapin, foie gras, femme, chien et enfants pour se cloîtrer à vie chez les Chartreux.

Ultime témoignage du passé du repenti arborant aujourd'hui la tonsure : le Père Noël gonflable qui a moisi jusqu'au printemps sur le toit. L'année suivante le nouveau compagnon de sa femme, demeurée idiote quant à elle, l'a remplacé par un autre blanc-barbu garanti anti-corrosion. Mais de tout cela Gérard Lebrun est à des années-lumières.

33 - Claude François


Comme beaucoup de gens sensibles aux raffinements de l’art, normalement critiques voire un peu cyniques et en tout cas franchement allergiques aux manifestations les plus criardes de l’esprit plébéien, j’ai toujours considéré l’hyper médiatisé chanteur Claude François comme une moindre chose dans le paysage culturel de notre pays.

Avec ses mythiques clodettes, ses très démodés habits dégoulinants de paillettes, sa voix nasillarde et ses chansons aux textes indigents, le fameux “Cloclo” incarna à lui seul les pires tapages de la chanson française.

Celui qui fit danser la France profonde, répandit un peu des artifices de Paris dans les salles des fêtes des sous-préfectures, survolta les coeurs humbles de la paisible province continue, plus de trente ans après son décès aux circonstances carnavalesques, à hanter la mémoire populaire de sa voix de canard.

Il serait trop simple de réduire ce phénomène de longue portée à une banale recette de marketing.

Il y a un “mystère Claude François”.

C’est le mystère d’une âme assoiffée d’ascension dans le coeur des gens.

Seulement voilà, loin des apparences fades qu’il montrait de lui, en réalité Claude François était un brillant calculateur qui se donnait tous les moyens pour parvenir à ses fins. Pour se faire aimer des autres, il allait jusqu’à s’en faire détester !

Ce personnage atypique et paradoxal au caractère de chien était un grand cynique (qui s’ignorait ?) : conscient du formidable potentiel mercantile de son image et de ses oeuvres, il avait la volonté outrancière, décomplexée et mégalomaniaque d’exploiter sans état d’âme le filon qu’il représentait.

Ce qui l’intéressait n‘était pas du tout d’élever le niveau de sa production musicale mais de plaire aux français moyens, de leur servir scrupuleusement la soupe qu’ils lui réclamaient. Il avait ce souci premier de faire de l’argent sur la médiocrité artistique et ne s’en cachait aucunement. Et ce, autant pour le profil que pour la satisfaction de son ego.

Il voulait être le premier.

Deux personnages se côtoyaient en lui. L’un sirupeux, l’autre aigre. Une tendre fleurette aux parfums de magnolia sous les projecteurs, un tyran derrière le décor.

La guimauve et le requin réunis.

Contrastes extrêmes ! Ses interviews font naître chez moi un rire intelligent : je suis rassuré de le voir si avisé, opportuniste, machiavélique, tellement loin de cette image inoffensive et bête qu’on a tous de “Cloclo”. Lorsque se manifeste en lui le loup, ses crocs acérés percent sans la moindre gêne le masque de son angélisme... Très “politiquement incorrect” pour notre époque !

Derrière cette image publique lisse et cette réalité professionnelle féroce, il n’y a pas de hasard ou de chance mais une volonté de fer. Le désir obsessionnel d’atteindre les sommets de la gloire.
C’est fou ce que certains hommes sont capables de faire pour rayonner sur le monde !

Adulé par les classes basses et moyennes, Claude François c’est, encore aujourd’hui, l’âme de la France simple, modeste et honnête.

Avec sa chevelure blonde et son indémodable beauté télégénique, si longtemps après sa mort “Cloclo”’est resté le “drapeau français des gens sans histoire.” La Jeanne d’Arc clinquante du peuple en fête. Un étendard immaculé aux couleurs des samedis soirs d’arrière pays...

Mais aussi un guerrier sans scrupule capable de tous les compromis pour conquérir de nouveaux marchés.

Par certains aspects évidents, Claude François, véritable machine à spectacles réglée au millimètre pour mieux séduire ses auditoires hypnotisés (ou franchement railleurs), c’est aussi l’esprit izarrien dans toute sa splendeur-misère.

Une minuscule mais étincelante chenille bariolée, souriante et totalement boursoufflée d’ego, fascinante à regarder s’agiter sur la scène.

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http://www.dailymotion.com/video/xprxu5_claiude-francois-raphael-zacharie-de-izarra_news

http://izarralune.blogspot.fr/2012/03/952-claude-francois.html

32 - Chat danse à Saint-Jean

Chat danse à Saint-Jean !

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31 - Chapelet de chats pieux


Enigmatique et ambigu

Dans mes yeux mystiques pénètre la lumière du monde et des étoiles. Mon regard qui se pose sur vous est un perpétuel point d'interrogation.

Les initiés voient dans mon oeil une lueur sacrée, comme si j'étais le vivant autel de quelque divinité. Les méfiants me supposent messager des enfers, soupçonnant un mauvais mystère au fond de mes prunelles.

Certains admirent mon aspect racé, mes formes élégantes, ma face pleine de distinction. D'autres craignent mon ombre qui passe, mon pas silencieux, mon air subtil. Il est vrai que si la société des gens bien nés ou fortunés fait mon affaire, me roulant dans de la soie entre le salon d'une comtesse et le bureau d'un archiduc, j'évolue avec autant d'aisance en pires compagnies. Et, indifférent à tout, perdu dans mes pensées obscures, je trouve également mon bonheur dans un taudis.

Rien ne m'atteint au fond de mon silence et de ma solitude. Et si j'ai l'air dédaigneux envers mes hôtes c'est que, accueilli chez le riche dans un fauteuil de style où je laisse mon empreinte douteuse ou bien chez le pauvre où je crache dans un méchant panier percé, partout on me traite comme si j'étais un dieu. L'humble comme le fortuné me flattent avec une égale dévotion. Ils me prodiguent louanges et caresses à n'en plus finir, même si la plupart du temps je demeure de marbre, observant de loin durant des heures entières mes bienfaiteurs.

C'est surtout dans ces moments interminables et silencieux où j'observe que l'on me prend pour une divinité. Bénéfique pour les uns, méchante pour les autres.

On m'a donné le nom de chat.

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30 - Chanson d'amour pour un arrosoir en aluminium


Avec tes poireaux dans le dos, ton cabas plein de pots de groseilles, les arêtes de poissons dans ton assiette, la litière du chat qui déborde, je t’aime à en avaler des couleuvres.

Tu es belle en chaussures vernis. Tu sens la vase en rentrant de la piscine. Et ça me rend tout dur comme la glace du Pôle Sud. Avec toi je perds à peu près le Nord. C’est pour ça que le préfère t’attendre à la gare de l’Est.

Chocolat, chocolat, chocolat. Tes cheveux, je les imagine au lait. Sans noisettes. Juste au lait. Tu sens bon la fraise mon amour. Tralala je fais du dada !

Mais tu m’ennuies quand tu chantes fort dans la salle du pain car tu chantouilles comme une trompette mal réglée. Deux fois par mois. Et ça fait tourner le lait de ma jument. Tralala, ne te fais pas de bile je fais du tagada !

Au square des pissenlits tu vas crever de farine avant moi, je le sais. Alors tu garderas les moutons du soir avec ton frère Jeannot. Tsoin ! tsoin ! Lapin en civière et cervelle de moineau en purée ! Tralala rentre pas trop tard je fais du boudin noir.

Au dessert il y aura la merveille des merveilles.

Des tas de pots de groseille.

Et des clous pour le passage piéton.

Et des trous pour le message à Menton.

Et des sous pour le massage des rejetons.

Et du mou pour le chat.

Et du houx pour toi.

Alors ta toux cessera.

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29 - Cerveaux mous comme des limaces

Une grosse prend en photo une plaque d’immatriculation sous le regard d’un couple de vieux et d’un Noir. Un gosse nu se fait photographier par un vieillard sur la plage. Un moribond handicapé et mongolien fume un cigare. Cette femme au visage ingrat a un gros cul. Un homme macho fidèle fait taire sa femme soumise en lui disant qu’elle est une génisse bavarde. Cette femme de trente ans aux est vierge. La pucelle est laide. Une femme a ses règles. Ce nain ne vote pas. Un ouvrier riche souhaite faire maigrir sa femme obèse. Ce jeune touche des allocations de chômage. L’homme de quarante ans roulant dans une voiture de marque RENAULT ne travaille pas, il préfère dire ANPE plutôt que “Pôle emploi” et en plus il ne s’épile pas. Cet enfant a un sexe. Ce vieux est mort. Cette grosse est laide. La jeune fille transpire. Le chien sent mauvais. Et pour finir cette liste d’ignominies de déclarations politiquement incorrectes, le pire du pire, le tabou des tabou : cette grosse a publié sur INTERNET la photo non floutée d’un Noir buvant du Coca-Cola !

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28 - Celui qui est en moi


Le son des pas du cheval dans la plaine me fait songer à chaque étoile que compte le ciel de ma longue nuit. Lorsque je foule la poussière des chemins, c'est toujours vers le firmament que se tournent mes regards.

Tous les astres du monde sont logés dans mon coeur comme autant de larmes ou d'émeraudes, selon que je suis triste ou plein de joie. Je porte en moi les chagrins les plus secrets, les plus futiles de l'univers. Mais je sème aussi les lumières les plus pures dans les coeurs. En quête d'un amour que je suis seul à concevoir, je parcours le monde depuis des siècles en infatigable rêveur, trouvant la force de durer à travers les âmes pures. Ma jeunesse est intacte, préservée par des siècles de vertu.

Mon souci n'est pas l'or, ni le temps, ni la mort qui effraie tant les hommes, mais l'amour, la beauté, la poésie. Aussi, je ne puis mourir : l'infini est mon compagnon de route. Loin de vos lois, je règne en souverain sur vos nuits, vos songes, l'imaginaire.

Parfois on me tend la main sous la Lune : je prends la forme d'un paysage, d'un feu follet, d'une chandelle. Là, j'apparais dans mon ineffable vérité.

Je poursuis ma route la tête dans les constellations à la rencontre des âmes pures.

Je suis un fou d'amour, un spectre, une flamme traversant le temps, accroché à des incarnés. Je voyage d'âme en âme. L'être dont je possède le souffle aujourd'hui est l'auteur de ces lignes que vous êtes en train de lire.

J'ai pris possession de lui et je prends la parole à travers sa plume.

27 - L'hystérie autour de la prétendue pollution de la planète


Je refuse de m'assimiler, moi citoyen français civilisé héritier des beaux esprits grecs, à un coureur des bois, à un primitif "emplumé" ignorant l'écriture et les arts académiques.

Ce qui ne signifie nullement que je défends les bassesses et aberrations de la civilisation pour autant. Bien au contraire. Simplement, nul ne me fera adhérer à des valeurs régressives... Un porteur de semelles ne peut être assimilé à un sauvage d'Amazonie, et le terme "sauvage" ne me dérange pas du tout.

Ce n'est nullement nier ou amoindrir la valeur humaine de mon semblable des bois que de le qualifier de sauvage. C'est juste faire le constat que la civilisation ainsi définie sous nos latitudes n'est pas une mauvaise chose lorsqu'elle est exempte d'erreurs, c'est encore prétendre que courir dans les bois à la recherche de gibier n'est pas digne d'un IZARRA épris d'esprit.

Le raffinement est l'apanage des gens éduqués, instruits, sensibles. L'on me reproche mon esprit critique et mon goût pour la chaussure fine. Cela ne fait pas de moi un criminel. La cause amazonienne est une mode vulgaire et même franchement commerciale lancée par des gourous de la cause écologique et reprise par des industriels à destination des esprits crédules et malléables qui s'en nourrissent avec sotte délectation.

Je ne crois pas que la planète soit en danger à cause de nos gesticulations et productions de fourmis. Le globe terrestre est une colossale structure astronomique, ses capacités d'absorption des déchets et d'auto-régulation sont proportionnelles à ses dimensions(vastes), et à sa masse 
(énorme).
Le reste n'est que fadaises et frayeurs irrationnelles d'écologistes écervelés et superstitieux.

La planète est saine. Ce sont les esprits qui sont souillés par le matraquage médiatique intensif. Je ne crois pas que nos petites pollutions humaines mettent en danger l'équilibre de la planète. C'est un mythe, selon moi. Pour ébranler la nature, il faudrait une masse de rejets carboniques et de déchets toxiques beaucoup plus importante que nos minuscules transpirations d'usines... Je crois que la planète(comme tout système vivant, indépendant ou inter-dépendant, complexe et structuré) a des capacités de défense et de régénération insoupçonnées.

Il est déjà très difficile pour un individu de tuer une vache, un chat, et même d'exterminer les cafards de sa propre maison à l'aide de produits chimiques fort toxiques. Alors pour tuer tout un réseau de vie, de fleuves, de terres avec tous leurs occupants, c'est une mission impossible même en s'y mettant tous avec nos poubelles et rejets carboniques. Au contraire, certains de nos déchets contribueraient plutôt à favoriser la vie en engraissant terres, mers et animaux qui y vivent. Cela fait des décennies que nos paysans polluent les terres avec leurs fertilisants artificiels et produits de traitement toxiques. La terre de nos campagnes est devenue certes impure mais pas empoisonnée pour autant. Ce qui y pousse ne tue pas, au contraire.

Certes la déforestation de l'Amazonie est une réalité. Mais il suffit simplement de regarder autour de soi pour constater qu’elle n’est pas aussi funeste qu’on le prétend. A plus grande échelle, le constat est même réjouissant : la planète supporte les "dégradations écologiques"générées par sept milliards d’êtres humains, sans compter les animaux.

Ne vous fiez pas aux apparences : je suis un authentique défenseur de la nature, je respecte la vie, la terre et les hommes. Bien plus que beaucoup de prétendus écologistes qui consomment de la viande issue des abattoirs industriels sans nulle honte (j’en consomme également de temps à autre, mais je ne dis pas que cela est bien). Simplement on peut être le chantre de la nature sans pour autant être imbécile, borné, dénué de sens critique. Je reste très sceptique : je suis persuadé que la terre n’est nullement empoisonnée, que la déforestation est anecdotique au regard des immensités boisées de la planète. On a l'habitude de se focaliser sur les parcelles déboisées, mais on ne parle jamais des océans végétaux encore intacts.

De toute façon il faut faire un choix : ou l’humanité se suicide par amour de la nature, pour la "protéger" et faire de la planète une immense friche laissée aux fauves et aux nuisibles de toutes sortes, ou l’homme accepte de marcher sur les fourmis et les pâquerettes pour vivre et faire triompher la cité, symbole et summum de la Civilisation.

Un minimum de bon sens permet de se libérer des chaînes de la pensée étatique, écologique ou médiatique. Chacun devrait pouvoir se forger une opinion par soi-même, n’est-ce pas ce qui fait la dignité de l’homme ? Au lieu de cela une poignée d’irresponsables affole la terre entière pour des chimères reprises par des citoyens-moutons séduits par un discours infantile, benoît, lénifiant et stéréotypé, parfaitement dans l’air du temps ! Jusqu’à preuve du contraire la planète se porte admirablement. Certes il y a une certaine pollution et des déboisements... Et alors ? Cela n’empêche pas le globe de tourner. Les paroles et les bilans alarmistes des écologistes ne la feront pas dévier d’un cil.

Certes la pollution existe. Mais comment voulez-vous faire une omelette sans briser de coques ? Et puis les animaux se mangent bien entre eux, non ? L’humanité a bien le droit de vivre elle aussi. Les forêts ne sont-elles pas là pour nous aider à construire nos maisons et à les chauffer ? Les castors font bien des barrages en abattant des arbres, pourquoi l’homme n’aurait-il pas le droit d’exploiter la nature à son tour ?

Quant aux indigènes, je ne nie pas leur droit légitime de vivre dans leur milieu naturel ancestral. Je dis simplement que l'on ne peut raisonnablement pas sacrifier l'extension de la Civilisation s'accompagnant du bien-être de millions d'occidentaux pour préserver le mode de vie d'une poignée d'individus qui voudraient s'accaparer l'Amazonie !

Il faut juste trouver des accords, faire accepter des concessions aux différentes parties, indigènes et entrepreneurs forestiers compris. Il serait trop facile de mépriser l'avenir économique de milliers de gens pour qui l'exploitation forestière (même illégale) est le seul moyen de survie. Allez donc persuader un chef de famille travaillant dans l'exploitation de la forêt amazonienne d'abandonner la seule source de salut économique qu'il connaisse pour aller grossir les bidonvilles sous prétexte de protéger le mode de vie de quelques familles d'indigène...

Pourquoi est-ce la Civilisation qui devrait mettre à terre des millions d'individus, juste pour faire triompher les caprices d'une pensée sottement orientée vers la défense folle, irrationnelle, stérile, régressive de certaines minorités ?

Je ne vois pas en quoi il est mal de vouloir non pas "détruire" comme le prétendent les écologistes, mais exploiter les forêts à des fins économiques. Abattre des forêts entières ce n’est pas "détruire", au contraire c’est créer de la matière première au service de l’homme, c’est encore capter de l’énergie thermique renouvelable, c’est contribuer à l’économie, bref c’est amorcer une dynamique d’activités industrielles, agricoles, citadines, humaines...

On ne "détruit" pas la nature, il serait bien idiot de croire que l’homme s’amuse à détruire la nature 
(les écologistes à ce propos usent de termes pernicieux, trompeurs, et par le choix de ces mots artificieux ils polluent, manipulent sournoisement l’inconscient des masses)...

Au contraire, en abattant des forêts l’homme pratique l’entretien, la préservation et le renouvellement non seulement de la nature mais aussi de l’économie. Pourquoi d'ailleurs l'économie serait-elle une chose mauvaise dans la mythologie écologiste ? La pollution date de l’époque des cavernes, dès que nos ancêtres ont allumé leur premier feu de joie. Le terme "pollution" ne signifie d’ailleurs pas grand-chose. Je préfère dire 
"effet de l’activité humaine".
Ces termes neutres ont l’avantage de ne pas orienter les esprits et de laisser chacun se faire une opinion.

Je crois que tout se passe dans la tête des écologistes, à l’image du fameux "éther" de l’espace ou de la "génération spontanée" que les savants du XIXème siècle évoquaient avec le même aplomb que nos écologistes annonçant la fin prochaine de notre monde entièrement déboisé et même bientôt entièrement recouvert par nos ordures...

A force de vouloir mettre l'arbre au centre du monde l'écologiste fraternisant avec les singes a fini par croire qu'il y était perché lui aussi.

Ce serait oublier que l'être humain dépasse d'une tête toute la Création. C'est à la nature de se plier au caprice humain et non l'inverse...

C'est l'être pensant qui doit faire de l'ombre aux cimes, lui qui doit faire la loi au-dessus de sa tête, lui qui doit civiliser la friche !

L'Homme est un seigneur, pas un esclave : les sommets verts ne domineront jamais sa matière grise.


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xzz806_l-hysterie-autour-de-la-pretendue-pollution-de-la-planete-raphael-zacharie-de-izarra_news#.UZfJDrUWolE

26 - Cahuzac, à cause d'eux


Objet des courroux populistes les plus mesquins pour avoir courageusement menti à propos de fortes sommes d’argent dissimulées aux regards du peuple vengeur et du droit oppresseur, Cahuzac se retrouve dans l’enfer de l’actualité.

Il a dissimulé une petite vérité sur une grosse affaire bancaire, oui et alors ? Pas de quoi en faire une montagne. Il n’a tué, agressé, blessé personne.

Les beaux menteurs fortunés ont toujours été les boucs-émissaires préférés des pleutres désargentés. Il n’y a que les coeurs étroits, les âmes étriquées qui réagissent avec virulence à cette mince affaire de dissimulation bancaire.

Mentir de la part d’un homme politique, que ce soit sur sa vie privée ou publique, cela n’a rien de choquant. C’est même la première des qualités. La politique c’est avant tout l’art de diriger, manipuler les masses, c'est aussi l’habileté à manier le langage ambigu, montrer les choses sous d’autres angles, c’est encore se montrer psychologue, voire machiavélique quand il le faut... On ne fait pas de bons politiciens avec de mauvais menteurs. Croire le contraire serait faire preuve d’une irresponsable naïveté.

Bref, je ne suis nullement scandalisé par son mensonge. On contraire cela me rassure sur ses compétences d’homme politique.

Cahuzac a voulu protéger son bien des médisances (voire de l’avidité)des justiciers du dimanche prompts à s’enflammer dés qu’il est question du fric des autres. C’est respectable. Il est en effet honorable de mentir, surtout effrontément, afin de préserver sa fortune des coups de gueule des caniches de la république assoiffés de justice en toc. C’est même personnellement et politiquement héroïque de sa part d’avoir pris un tel risque.

Pour cette raison j’admire Cahuzac.

Malheureusement je suis déçu qu’il fasse finalement preuve d’une telle faiblesse en demandant pardon au lieu de se battre comme un lion contre les moucherons de la France d’en bas.

Cahuzac ayant les moyens et exigences des personnages d’envergure-et n’ignorant pas, j’en suis persuadé, la bassesse des gens de peu-, il fut en droit de vouloir mettre en lieu sûr et à l’abri des malsaines curiosités ce qui lui appartient.

Je regrette que les aboiements des milliers de roquets à l’affût de leur proie aient finalement réussi à ébranler la belle statue politique.

C’est une défaîte pour l’esprit élitiste victime de la vindicte médiatique et de l’ire populaire. Une honte pour la France vengeresse s’attaquant à ses dirigeants pour de vulgaires histoires d’argent. Cette France des petits, des médias dévoyés, des politicards ouvriéristes, cette France ingrate offensée pour des broutilles, insensible aux grandes causes qui dépassent ses vues sordides.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xyptaj_cahuzac-a-cause-d-eux-raphael-zacharie-de-izarra_news#.UVyHh5NBnck

http://izarralune.blogspot.fr/2013/04/984-cahuzac-cause-deux.html

25 - Buvez !


Le vin vaut bien vingt dieux, deux ou trois faux pas et quelques jurons !

Buvez car la vigne n'est pas mauvaise pour le coeur assoiffé. Buvez, des lutins dorés vous descendront dans le gosier. Buvez surtout de peur de vous noyer dans une eau qui nécessairement sera plate.

Buvez, humains. Buvez, chiens que vous êtes ! Buvez, braves braillards ! Votre joie vous sanctifie, fait de vous des hommes. L'ivresse est bonne, saine, féconde : elle délie les langues, rosit la sombre mélancolie, rallume les âmes. Et inspire toutes les natures.

Le breuvage alcoolique bonifie les caractères, allège les idées et adoucit même les crapules. Ce qui fait tourner les têtes fait monter les âmes.

Il n'y a que les fous qui chantent sous l'eau de pluie.

Et vous les abstinents buvez plus que les autres car en vérité je vous le dis, le salut de votre gorge asséchée est dans la bière, le petit rosé et l'eau-de-vie.

On prétend que le vin rend méchant, sot, imprudent. Fadaises ! Les corrompus, les ânes, les écervelés, ce sont les buveurs de lait ! Ces mesquins ne connaissent pas l'or de l'esprit. Méprisant les hauteurs éthyliques, ils ne sont jamais dans le secret des dieux de la bouteille. Ce bonheur à portée de lèvres, ils le boudent pour un oui, pour un non. Et ils meurent un jour. Sans feu, sans joie, sans bruit.

Imbibés d'eau.

Et ils font un petit plouf ! Et ils appellent cela "dignité"...

Tandis que le buveur, hydraté avec l'onde dorée, brune ou verte, meurt à voix haute, la tête la première, le souffle vif, le coeur battant.

Et fait un magnifique plongeon.

VOIR LES DIX VIDEOS :










24 - Bonne et mauvaise attitude


LA BONNE ATTITUDE

Ma joie de vivre est irradiante.

Mon enfance heureuse, mon éducation choisie et ma vie chanceuse ont fait de moi un esprit positif, une âme généreuse, un être apprécié de tous.

Sain de corps et de coeur, je veux partager ma soif de bonheur avec l'humanité entière. N'ayant jamais connu la souffrance, je cherche à soulager celle des autres. Certes je fuis les gens tristes et négatifs se complaisant dans leurs misère et échecs mais suis prêt à les aider s'ils le demandent.

Le destin m'ayant toujours sourit, j'ai cultivé à la perfection un art de vivre fait de rires, de légèreté, de joie et de liberté. J'aime côtoyer les gens comme moi : heureux, épanouis, intelligents, éduqués. Ouvert à tous, je crois en l’Homme, en sa perfectibilité, en la bonté et la beauté universelles.

A tous ces méchants qui me reprochent souvent d’être indécent à leurs yeux dans l’exposition de ma félicité, je leur souhaite autant de succès et de bien-être que moi car le bonheur rend altruiste, humain et spirituellement éveillé.

LA MAUVAISE ATTITUDE

Handicapé, seul, rejeté, incompris, mal-aimé, je subis une existence particulièrement sinistre, sans amour, sans soleil, sans espoir. Je suis un malchanceux, un sans-joie, un sans-avenir mais je m'accroche malgré tout. Je ne m'apitoie pas sur mon sort : l'adversité m'a rendu fort, dur, courageux, positif. J'affronte le destin avec héroïsme. Certes je suis comme un chien abandonné, un oiseau tombé du nid, un enfant perdu, mais ne me plains pas, au contraire je me bats chaque jour pour gagner un sourire, trouver une tendre compagnie, chercher la moindre lueur. Sexuellement c'est le vide, la misère, le néant total mais je compte bien me rattraper !

L'isolement affectif, social et amoureux, l'infirmité, l'échec et la tristesse sont les seuls cadeaux que m'a fait la vie. A ma naissance j'ai hérité du malheur mais je fais tout pour que dans ma nuit apparaissent enfin quelques étoiles, même si je dois payer chèrement ces instants de bonheur furtif. Je ne m'enlise pas dans la déprime, se serait stérile. Au contraire, du fond de mon trou à rat je suis très heureux d'avoir la possibilité de faire des rencontres, de sortir de ma longue obscurité pour atteindre la lumière.

J'espère trouver une âme charitable souhaitant me soulager des affres de la solitude.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xts3vu_bonne-et-mauvaise-attitude-raphael-zacharie-de-izarra_news

23 - RENCONTRES IZARRIENNES : GRATUITÉ, LIBERTÉ, ESTHÉTISME

Blog de rencontres en tous genres. Gratuit, propre, sain, libre ! (SUR L'INITIATIVE DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA)


Pour faire humblement concurrence à l'inévitable -mais très commercial- MEETIC, nous proposons un espace de rencontres entre gens adultes et responsables.

"Gens adultes et responsables", donc par définition capables de discernement et sachant prendre en main leur destin.

Les pornocrates invétérés, les personnalités déviantes, les esprits malfaisants et autres âmes malsaines en quête de vils profits et diverses bassesses (aux antipodes de l'esprit de ce blog de rencontres) se discréditeront et s'élimineront par conséquent d'eux-mêmes en venant déposer ici leurs annonces nuisibles.

Ici nous n'infantilisons pas les gens. La liberté y est totale. Vous userez de cette liberté selon votre degré de maturité en assumant les conséquences de vos éventuelles inconduites. Nous misons sur le sens des responsabilités, l'intelligence et la courtoisie de chacun pour que cet espace choisi demeure sain, digne, constructif.

Le but est de se faire rencontrer les hommes et les femmes -pour l'amour ou pour l'amitié-, de briser l'isolement de certaines personnes, de créer ou d'agrandir des cercles conviviaux, intellectuels, voire mondains, et cela dans un esprit de total désintéressement.

Bien que ce lieu ait la prétention d'être élitiste, il est ouvert à toute personne majeure sans aucune restriction. Aussi, à chacun de faire l'effort nécessaire pour entretenir la tenue et la réputation de ce blog de rencontres. Seule exigence : être à la hauteur de ses propres desseins. En d'autres termes, que celui qui souhaite faire des rencontres de qualité s'en donne les moyens !

Alors n'hésitez pas, hommes, femmes, beaux esprits, âmes chastes ou casanovas d'envergure, vous qui avez les moyens de vos prétentions passez directement votre annonce en ces lieux et faites vivre ce blog de rencontres totalement libre, gratuit et nécessairement propre puisque auto-géré par les participants eux-mêmes.

Bonne chance à tous !

(Postez simplement vos annonces dans "commentaires", elles seront agencées dans les plus brefs délais)

22 - Bleu


Il a des profondeurs océaniques, une densité presque palpable, un volume d'encre, la pesanteur d'un nuage.

Et des légèretés d'oiseau. 

Ses ondes sont pénétrantes pour l'oeil, régénérantes pour l'esprit. Ses reflets pleins de sérénité ont l'éclat immatériel des songes. Ses hauteurs sont éthéréennes, sidérales, hymniques. C'est une fumée d'azur, une écume céleste, une ivresse pour l'âme : l'incarnation de la beauté toute intérieure. L'enchantement du poète, le paysage du méditatif, la lumière de l'artiste.

C'est aussi la neige des couleurs : froid, pur, virginal, paisible, il règne dans ses éternels sommets. 

Écho du divin, brise de l'Eden, vernale pensée par excellence, le BLEU caresse l'Univers de sa lueur extatique.

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http://www.dailymotion.com/video/xpuqo6_bleu-raphael-zacharie-de-izarra_news 

21 - Beauté et grandeur du voile islamique


Moi qui ne suis pourtant pas musulman, je suis choqué par le systématique dénigrement du noble voile islamique de la part des français et plus généralement de l'Occident. Ce racisme anti porteuses de voile est malheureusement un mouvement de fond à l'échelle de notre civilisation matérialiste plus qu'une simple lubie politique.

Ce symbole de probité morale que portent fièrement les femmes mahometiennes déplaît à notre civilisation obsédée par le sexe, l'argent, la frime, et la république française franchement dévirilisée, devenue superficielle, frileuse et insidieusement raciste aimerait bannir le voile islamique de son sol "aux sillons impurs" décidément allergique aux caresses âpres et belles de la vertu islamique courageusement affichée.

Les porteuses de voile sont belles, fortes, héroïques, nobles.

Que l'on me permette de leur rendre hommage à l'heure où tous les montrent du doigt comme des pestiférées, de vulgaires délinquantes, les dernières ennemies du pays à abattre... J'engage les femmes musulmanes à continuer de faire preuve de fermeté face à l'iniquité des attaques légalistes de cette France pervertie à la cause des Dupont bêtement incommodés par la vue du voile, ces veaux déjà dénoncés avant moi par de Gaule.

Certes on pourra me rétorquer que de Gaule par ailleurs ne voulait pas mélanger notre pain à celui des Sarrazins, et alors ? On peut être un grand homme de deux mètres de haut et se tromper sur des vérités flottantes de quelques dizaines de centimètres carrés.

Dés lors qu'il y a des françaises étalant sans complexe leur appartenance sociale à la haute sphère de la superficialité avec d'ostensibles carrés Hermès autour du cou, pourquoi des femmes musulmanes devraient-elles se voir interdites d'arborer leur piété avec la même fierté (et parfois aussi avec une admirable modestie qui les grandit encore plus) ? Que je sache, les premières violent le principe de la laïcité républicaine à partir du moment où dans leur sillage embaumé de parfum Channel elles laissent des signes réellement distinctifs, franchement revendiqués et ouvertement endoctrinants de leur appartenance au cercle des adorateurs du Veau d'Or (la preuve : après les avoir simplement croisées, bien des femmes du peuple veulent les imiter)...

Religion de la légèreté contre religion de la pudeur, je ne vois aucune différence entre ces deux cultes d'un point de vue strictement républicain : dans les deux cas nous avons bien affaire à des modes de vie basées sur des convictions intimes socialement exhibées avec des symboles forts qui ne laissent aucune ambiguïté sur les sensibilités, moeurs et orientations socio-culturelles des unes et des autres.

Il faut être cohérent : ou bien la république française interdit le port du voile aux femmes musulmanes mais en même temps, au nom de ce même respect du principe de la laïcité qui la turlupine étrangement depuis quelques années -comme par hasard surtout au sujet du voile-, elle interdit également aux femmes d'industriels de porter sacs Vuitton facilement repérables et bagues en or apparentes (susceptibles de faire des adeptes), aux sportifs de sortir en survêtements hors du lieu de leurs activités physiques (survêtements censés promouvoir illicitement leur sport favori), aux cyclistes d'ôter leurs casquettes à visière dès qu'ils mettent pied à terre (publicité déloyale pour le cyclisme), aux admirateurs de Johnny Hallyday de porter leurs T-Shirt à l'effigie de leur idole en dehors des salles de concert, etc., ou bien elle évite de se ridiculiser en respectant la liberté de chacun de se vêtir comme il l'entend, de porter croix, voiles, amulettes, colifichets ou gris-gris, chaussures à talons-aiguilles, bottes de paysans, guêtres, robes, chapeaux, colliers de perles, tatouages...

Bref, j'exhorte les femmes voilées à rester fidèles à leurs convictions religieuses, fortes dans l'adversité, grandes dans leur dignité, glorieuses dans leur hauteur. Je leur demande de ne surtout pas se laisser intimider par ces faux républicains qui n'admettent pas que la vertu puisse se parer des atours sobres et chastes qui font l'honneur, la noblesse et la pieuse beauté des femmes voilées.

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20 - Bal du 14 juillet


Ce soir toute la gueusaille du village est réunie à la salle des fêtes pour le bal annuel offert par l'État français.

Il y a le maire trônant dans l'étable républicaine, ivrogne notoire à peu près illettré qui remplit les actes officiels avec des fautes de cancre de sixième. L'Eugène est à ses côtés, fier comme un bouseux qu'il est sous prétexte que cette année la commune l'a désigné pour ranger les chaises et les tables de la salle des fêtes. Il se prend pour le premier adjoint le temps d'une soirée, pénétré de son auguste insignifiance.

Il y a de la trompette dans l'air, du gros tambour, des rires gras et des éclats de canettes. Pourtant ici on boit du rosée, une tradition du village. Enfin, on mélange la bière en canettes et le rosée. C'est pas tous les jours 14 juillet !

Tandis que le drapeau tricolore flotte au-dessus des fêtards, la Gisèle a des vapeurs crapuleuses et le Bertrand bégaye tout seul, déjà ivre-mort alors que l'accordéon n'a pas encore donné le signal de départ... Signes que la fête sera belle cette année.

Écoutons plutôt le maire qui prend la parole en guise d'ouverture des festivités :

- Mes chers concitoyens et administrés et néanmoins amis, cette année je ne serais trop (SIC) recommander de prôner la modération en les lieux publics de cette fête que je vais avoir la joie de pouvoir en être à la tête au nom de la République française. Il faut que je vais vous rabattre (SIC) les oreilles avec un espèce de répétition forcée pour que vous comprenez qu'il faut pas aller conduire en boivant trop...

Applaudissements, sifflets de joie, rires rauques d'approbation !

- J'ajoute, j'ajoute que pour faire bonne figure aux administrés qui boivront comme il faut pas contre la loi, que la loi elle sera a leur regard vigoureuse de réprovation ! Qu'on se le dise et que la fête commence ! Vive la République, vive la France et vive... !

Les accordéons en délire ne laissent pas le temps au maire de finir son allocution ! Les hommes et les femmes aussitôt forment un amas chorégraphique douteux, bancal, embaumé d'odeurs de transpiration, de friture et de rosée exhalé avec d'odieuses éructations...

Passons sur les détails ignobles du déroulement de la soirée et faisons le bilan.

A deux heures du matin lorsque tout est fini, on ramasse un comateux éthylique, un assommé,  abandonne à leur sort deux assoiffés dont le propre fils du maire, trois endormis jusqu'à l'aube dont un dans le fossé non loin de la salle des fêtes, devine deux futures avortées, trois dépucelages, quatre cocus, constate une arcade sourcilière à recoudre et quelques dégâts matériels secondaires, sans compter les menues blessures par éclats de verre.

Et pour finir, étendu dans un coin de la salle des fêtes, le visage baignant dans une marre de rosée régurgité et mêlé du tabac de son propre mégot écrasé mais néanmoins toujours collé à sa lèvre inférieure, le maire.

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Qui est Raphaël Zacharie de IZARRA ?